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nov 05

Fluctuat nec mergitur, nous sommes à flot!

Peu de temps (eh oui on est aussi débordé sous les tropiques en bateau, et plus que ce que vous imaginez!) et peu de connexion WIFI digne de ce nom pour donner de nos nouvelles et de celles d’Ysun.

Nous sommes à nouveau à flot depuis mercredi dernier.

Le joint du sail drive babord ayant été remplacé et les silent block des moteurs changés, j’ai passé la dernière journée sur le chantier à coordonner un peu les différents travaux avant la remise à l’eau dont un peu de retouches de peinture tant qu’à avoir le bateau hors de l’eau…

A 12h j’ai le feu vert du superviseur, nous pouvons être remis à l’eau à 14h -on parle de “launch” en Anglais soit littéralement le lancement du bateau.

Je prépare mes premières pizza maison pour fêter ça avec les enfants au retour de leur balade. Evidemment ils sont ravis!

A 14h la machine se met en route. L’opérateur commence à disposer le travel-lift au dessus d’Ysun et à assembler les sangles sous les coques.

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C’est toujours impressionnant de voir cet énorme et mastodonte, le travel lift, bip-bip strident de chantier hurlant, encadrer le bateau qui pèse 7 tonnes quand même et le soulever comme un rien pour le mettre à l’eau.

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La procédure est évidemment l’inverse de la procédure de sortie. On nous demande de quitter le bateau pendant le transport à terre, l’engin soulève Ysun de ses cales grâce aux sangles et en quelques secondes les 50m qui séparent la place du bateau à terre et la cale à flot sont parcourus par la machine qui pose doucement le bateau à fleur d’eau. Nous pouvons alors monter de nouveau sur le bateau et la grue poursuit la mise à flot.

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A la fin de la procédure, le travel lift coule un peu plus ses sangles sous le bateau vers l’arrière et les ressort facilement du bassin.

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Le chef mécanicien vient faire les dernières vérifications et assister à la première mise en route des moteurs depuis la réparation. J’ai une petite montée d’adrénaline au moment de remettre le contact sur chacun des 2 moteurs mais tout est en ordre. Il faut dire que, contrairement à un véhicule terrestre dont on pourrait vérifier le fonctionnement immédiatement après réparation, ici les moteurs sont refroidis à l’eau de mer et doivent dont être à flot pour fonctionner.

Je suis heureux de retrouver un moteur babord en état de marche et mon équipage est heureux de quitter cette place à terre dont l’unique mais énorme problème est la quantité de moustiques au centimètre cube la nuit…

Nous embarquons toute la troupe directement sur le quai de la cale de mise à l’eau, nous sommes pressés de quitter St David!

Nous prenons la mer pour 30 minutes de moteur vers Hog Island, un mouillage voisin sans moustique et avec une belle petite plage!

Nous voguons de nouveau!

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