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nov 20

Navigation entre Blanquilla et Los Roques

Après nos 2 jours à Blanquilla, nous reprenons donc la mer vers les Roques. Nous avons cette fois 20h de mer en théorie, finalement nous en mettrons 24.

Le début de notre navigation est très agréable, en vent arrière, nous partons à midi après avoir dégusté une de nos langoustes. Quelques heures après le départ, Anne aperçoit des ailerons dans l’eau! Passé l’hypothèse du requin amical qui suivrait le bateau, d’autres ailerons émergent, des dauphins! Des dizaines de dauphins!

C’est toujours la fête quand nous apercevons des dauphins ou des baleines en traversée! Nous laissons le pilote automatique faire son travail et nous passons tous à l’avant où les dauphins viennent jouer dans l’étrave du bateau. Ils sont des dizaines à nager dans la même direction que la course du bateau.

On dit qu’ils aiment être applaudis, qu’on crie en les voyant et que cela les incite à rester plus longtemps en compagnie du bateau. Les enfants ne se font pas prier et en effet, nous restons dix bonnes minutes à les observer jouer dans l’étrave.

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Puis d’un coup, ils changent tous de direction et reprennent leur route en exécutant des sauts à un mètre de la surface et en retombant dans de grands splashs. C’est un spectacle magnifique et quel plaisir de les observer dans leur milieu naturel plutot que dans un parc aquatique!

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A peine une heure après cette première rencontre, j’aperçois de nouveau ces fameux sauts à l’horizon et comme à leur habitude, les dauphins mettent le cap sur notre bateau et ce sont de nouveau dix bonnes minutes de plaisir à les observer jouer dans notre étrave. Ils sont au moins une quarantaine cette fois.

Le soir se couche et nous avons toujours une bonne allure de grand largue que nous garderons toute la nuit, nous menant sur une trajectoire Nord par rapport aux Roques, pour éviter Orchilla, une île militaire interdite au débarquement et à l’approche.

La nuit se passe bien, elle est claire et sans grain, nous avons pris notre ris afin d’anticiper une éventuelle survente. Le matin c’est une autre histoire car nous commençons par une belle pétole avec 5 noeuds de vent, nous sommes pourtant très proches des Roques que nous aurions pu toucher en 2 heures à peine avec l’allure de la nuit. Après une demie heure de pétole, pressés d’arriver, nous démarrons les moteurs, de toutes façons nous avons consommé beaucoup d’électricité cette nuit et il faut recharger les batteries. Quelques minutes plus tard, nous apercevons un beau rideau de pluie venir sur nous par l’arrière. Tout à coup le vent passe à 25 noeuds et la pluie s’abat sur nous. Nous avons notre ris heureusement et nous rentrons totalement le génois.  Nous avançons quand même à près de 9 noeuds. Nous gérons bien mis à part le pilote automatique qui laisse passer un empannage sur une bourrasque qui fait totalement sauter le noeud que j’avais fait sur le pontet de la baume pour la bloquer. Nous en déduisons 2 leçons:  en allure vent arrière, en cas de grain, nous nous rapprocherons du vent pour éviter les empannages et je changerai ma manière de poser mon frein de baume.

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Nous arrivons enfin à Gran Roque, l’île principale des Roques vers 12h et descendons à terre pour le parcours des formalités d’entrée.

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2 comments

  1. Ann

    Des baleines, des dauphins, des langoustes … . Attention, on va revenir ;-).

  2. Sylvain

    Vous avez pris leurs numéros (aux dauphins) j espère ??!! je veut les voir aussi quand je viendrais ! ^^

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