mai 26

Sea, plane and beach, attention à l’atterrissage!

A Saint Martin ou plutôt Sint Marteen car cela se passe coté hollandais, il y a une attraction peu commune, celle de venir voir atterrir les avions! Etrange concept de prime abord sauf pour les passionnés d’aéronautique mais il se trouve que l’aéroport international de Juliana possède une piste très courte qui commence à quelques mètres de la plage.

Cela oblige les avions à faire leur descente dans l’alignement de la piste, juste au dessus de Maho Beach pour le plus grand plaisir des visiteurs et baigneurs qui ont l’impression que le 747 leur fonce dessus!

De part et d’autre de la plage, des cafés exploitent le filon dont le Sunset Bar qui a installé des écrans avec les les informations en direct de l’aéroport.

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Nous avions donc rendez vous avec le v ol KLM de 10h55 et étions installés aux premières loges sur la petite plage. Derrière nous, seule une route et un grillage nous sépare de la piste.

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On le voit arriver de loin et s’aligner sur la piste. La plage est remplie de curieux comme nous qui assistent au spectacle une bière ou un cocktail à la main.

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L’avion passe à quelques mètres de nos têtes. c’est impressionnant, surtout juste après son passage lorsqu’on ressent le souffle de ses réacteurs qui font s’envoler tous les chapeaux et casquettes dans un très gros courant d’air parfumé au kérosène.

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Entre 11h et 15h les atterrissages se succèdent sans toutefois être aussi impressionnants que le vol KLM puisque plus les avions sont petits, plus ils se posent loin sur la piste et leur altitude au niveau de la plage est alors plus élevée.

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Nous terminerons la matinée par un picnic et retournerons au bateau en annexe en traversant une bonne partie du lagon pour revenir à Marigot.

mai 26

St Martin: retour en terre française

Après 22h de navigation au moteur sans vent ni mer, nous avons rallié St Martin en regardant s’en aller au loin les Iles Vierges, archipel magnifique que nous avons vraiment pris le temps d’explorer! C’est l’un des endroits de notre voyage où nous reviendrions un jour bien volontiers!

La nuit fut calme, étoilée et sans lune. J’ai beaucoup de plaisir à naviguer de nuit quand les conditions sont aussi faciles. Même si je préfère le silence des voiles au ronronnement du moteur, voyager sous la voie lactée parfaitement visible, assistant au défilé du soleil, des planètes, de la lune, jouer à repérer les constellations avant d’assister de nouveau au spectacle de l’aube est un vrai bonheur. La trainée phosphorescente du plancton bioluminescent à l’arrière du bateau nous rappelle que sur les mers, la vie est partout. A bord c’est silencieux. Les enfants sont couchés, Anne se repose pour son prochain quart et j’apprécie aussi cette solitude à la barre. Il faut dire aussi qu’en équipage familial les enfants prennent en charge l’animation durant la journée et qu’un peu de calme fait du bien!

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Vers 9h nous touchons donc la première terre française de notre voyage depuis mi-octobre. Nous mouillons dans la baie de Marigot. Une immense baie de sable où le mouillage est très facile, face à Marigot, la ville principale de St Martin.

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St Martin est une île divisée entre la partie Française au Nord et Sint Marteen, la partie hollandaise au Sud, moins grande en superficie. Les Saint Martinois ont le statut de Collectivité d’Outre Mer (COM) après avoir été rattachés à la Guadeloupe pendant longtemps. Cette indépendance semble assez logique car même si culturellement on est bien aux antilles, à St Martin les habitants parlent plus l’anglais que le français et le dollars est accepté partout. Il faut dire que la partie hollandaise anglophone et la partie française partagent et échangent de nombreux biens et services.

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St Martin est un étonnant mélange de tout ce que nous avons vu aux Caraïbes. On y rencontre quelques cases de style colonial, parfois bien conservées, parfois usées par le temps ou les cyclones avec, à leur pied, de vieilles dames qui vendent quelques légumes étalés sur un linge rapiécé. Non loin de là, un centre commercial flambant neuf propose ses montres et bijoux de luxe en vente hors taxe, exploitant le statut de port franc de l’île. Des minibus taxis collectifs sillonnent l’île et interpellent les piétons pour les conduire quelques kilomètres en échange d’une pièce ou deux. On y croise aussi des supermarchés français comme des enseignes de la restauration rapide connues que viennent fréquenter des écoliers en uniforme.

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St Martin pourrait donc être un mélange de Martinique pour le coté français, de St Thomas aux USVI pour les boutiques de luxe détaxées et de Jamaïque pour ses quartiers populaires et animés et son créole tinté d’anglais. Ajoutons y une touche de côte d’azur pour les restaurants qui bordent le port de Marigot. A Sint Marteen, on retrouve en plus l’architecture hollandaise des rues commerçantes du front de mer de Bonaire et les pubs animés par le “happy hour” quotidien.

En bref l’île est un melting pot étonnant.

A bord, nous avons retrouvé tous ces produits dont nous nous étions très bien passé jusqu’à maintenant mais qui sont revenus dans nos assiettes avec grand plaisir. On peut citer la pâte feuilletée, les lardons et la crème fraiche, tous trois typiquement français qui réunis nous ont fait de très bonne flamenkuche!

Il est également impressionnant de constater la différence de prix entre St Martin et les îles précédentes (Culebra, USVI, BVI) pour les denrées alimentaires à la faveur de l’île française où l’on retrouve les niveaux de prix de Puerto Rico mais avec des produits français.

Nous profitons également de la pâtisserie de Marigot pour un petit dessert bien sympathique.lui aussi typiquement français!

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mai 26

Bon anniversaire Lucie!

Il y a quelques jours nous fêtions l’anniversaire de Lucie.

Elle a soufflé ses 6 bougies à bord à Virgin Gorda. Pour l’occasion, les petits cadeaux des parents, parrains et marraines que nous avions embarqués lui ont fait très plaisir! Merci à vous tous!

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Merci aussi à sa classe de maternelle qui a pensé à elle et lui a envoyé une très belle lettre. Lucie va bientôt vous répondre!

A 6 ans, Lucie fait du snorkelling et des apnées jusqu’à 4m de profondeur, maîtrise la nage sans flotteur et grimpe tout en haut du mât d’Ysun. Elle déborde d’énergie, le plus difficile étant de la canaliser! Et oui, elle me ressemble beaucoup diront certains 😉

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mai 20

Norman, Peter et Cooper Island, BVI

Au Sud de Tortola, juste à l’Est de St John, on trouve 3 petites îles quasi désertes car elles ne sont occupées que très partiellement par un hôtel ou un restaurant. Leur relief est assez élevé: plusieurs dizaines de mètres, ce qui en fait d’excellents abris du vent et de très bons terrains pour de belles balades.

A Norman Island, nous avons pu visiter les grottes qui paraît-il, ont inspiré le roman “L’Ile Au Trésor”.

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Entre Norman Island et Peter Island, on trouve de très beaux rochers ocre appelés “The Indians” et sur lesquels le snorkelling est magnifique, dans une eau très claire.

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Sous l’eau on peut s’amuser dans un petit tunnel de roche pour passer d’une partie à l’autre du site. Heureusement que la voute n’est pas tapissée d’oursins!

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Nous avons ensuite fait escale à Peter Island et la très belle plage de Deadman’s Bay occupée par un hôtel qui n’a pas oublié les plaisanciers en dédiant une partie de la plage aux “yatchmen’, non sans oublier de leur demander de laisser l’autre partie exclusivement aux clients de l’hotel!

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Un peu plus loinà l’Ouest, on trouve Salt Island et le site du naufrage du RMS Rhone, un navire postal anglais coulé en 1867 par un cyclone.

On distingue encore très bien son énorme hélice à l’arrière par 10m de fond. Le reste de la coque est étalé de part et d’autre de l’épave.

Remarquez Lucie qui ne cesse de faire des progrès en Snorkelling et qui descend maintenant sans problème à 4-5 mètres!

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Nous faisons une halte pour le déjeuner à Cooper Island, la dernière île avant Virgin Gorda au très sympatique Beach Club de Cooper Island que nous avaient conseillé les Khujada.

Nous y dégusterons un excellent burger maison sous les parasols d’un petit jardin bien fleuri juste au bord de la plage de Manchionnel Bay.

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Juste sur la côte Ouest de Cooper Island, un très beau site de snorkelling: Cistern Point avec de très belles colonies de coraux, des ballistes, des bancs de poissons chirurgiens et encore une tortue assez peu farouche.

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mai 19

The Baths à Virgin Gorda, perles granitiques et grottes d’eau émeraude

Tous les bateaux croisés nous en ont parlé. The Baths à Virgin Gorda est un endroit magique à ne manquer sous aucun prétexte. Et c’est largement mérité!

The Baths est un des sites du Parc National des BVI. Il s’agit d’un chaos granitique issu d’une formation géologique volcanique très particulière. Une poche de magma se forme mais au lieu de s’échapper sous forme de lave vers l’extérieur, elle reste prisonnière d’autres couches géologiques et se refroidit en profondeur, formant des zones de granit en cristallisant. A la faveur de l’érosion, des blocs se détachent ensuite les uns des autres et sont transformés en fonction du milieu dans lequel ils se trouvent. En bord de mer, c’est bien entendu l’eau qui travaille ensuite le granit au cours des millénaires et modèle ces blocs gigantesques. La  côte de granit rose en France est un exemple parfait de chaos granitique. Le site de The Baths aux iles vierges en est un autre, cocotiers et températures tropicales en plus 😉

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Le Parc Naturel des BVI a aménagé le site pour y créer un sentier très ludique qui passe dessous et dessus les blocs, qui entraîne le visiteur à nager dans de petites piscines naturelles dans de petites grottes créées par les blocs. La semi obscurité et la lumière opalescente de ces cavités y rend l’eau couleur vert émeraude. C’est vraiment magnifique!

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Autour du sentier, on peut bien entendu explorer, suivre une faille en rampant ou grimper sur les blocs en escaladant un peu. Bref, en plus d’être superbe, le site est également très ludique et parfait pour les enfants!

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Les blocs de granit sont impressionnants et on arrive rapidement à des hauteurs de 10-15 mètres en grimpant un peu (voir Lucie toute petite en bas à gauche sur la photo ci-dessous pour l’échelle!)

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De plus, les blocs offrent une excellente protection du soleil des tropiques aux chaudes heures de l’après midi, rendant la baignade très agréable!

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En bateau, il faut s’acquitter d’un droit d’entrée de 6$ par adulte pour la journée que viennent vous réclamer les rangers du Parc National lorsque vous arrivez sur l’une des nombreuses bouées face au site. Pour la nuit, il faut trouver un autre mouillage car il est interdit de rester sur les bouées du parc. A 2 miles nautiques au Nord des Baths on trouve un bon mouillage sur ancre un peu rouleur toutefois, devant la ville de Spanish Town où l’on peut faire les formalités d’entrée ou de sortie des BVI. Pour une tranquillité absolue, on peut aussi rentrer dans le Gorda Sound, étendue d’eau protégée par les récifs et la terre très calme, accessible en 1 à 2h de navigation vers le Nord puis l’Est de l’île.

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Comme il est interdit de débarquer sur le site en annexe (ce qui est une excellente chose!), on la laisse sur une corde que relie des bouées à quelques mètres de la plage. On peut alors finir à la nage ou avec le kayak qui est autorisé. C’est l’option que nous avions choisie.

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Entre les blocs on joue avec les formes des failles, avec les nombreuses cavités creusées par l’eau qui s’ouvrent sur une mer dans un dégradé de bleu parfait.

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Le sentier s’achève sur Devil’s Bay, une plage bordée de blocs et qui offre une perspective diaboliquement belle (cqfd).

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Nous avons passé 2 jours aux Baths et y avons même été pique-niquer lors de notre deuxième visite. C’est largement plus que la plupart des touristes qui se contentent d’une heure ou deux. Mais c’est un site qu’il faut prendre le temps de s’approprier pour en découvrir toute la beauté et trouver tous les passages secrets sous les blocs ! Petits et grands ont vraiment profité de cet endroit incroyable.

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Ainsi se termine notre visite des Iles Vierges. En tout et pour tout, nous serons restés 2 mois entre Puerto Rico et les BVI sans jamais nous y ennuyer! Avec le recul, le visa américain, que nous avions fait faire pour la Floride initialement se justifie très largement pour faire escale à Puerto Rico et aux USVI! Pour ceux qui ont la possibilité de visiter ce petit coin des Caraïbes pendant 2 ou 3 semaines, il est possible de louer un bateau aux BVI. On peut même se passer de visa américain en faisant un aller retour en ferry depuis les BVI et en faisant établir un visa ESTA, moins cher et ne nécessitant pas de passage à l’ambassade. J’essayerai d’y revenir dans un prochain article.

Nous quittons Virgin Gorda et les Baths et mettons le cap vers St Martin, notre première terre française depuis octobre. Nous nous rapprochons désormais de la fin de notre périple mais il nous reste plus de 2 mois et encore beaucoup d’îles à visiter!

C’est aussi notre dernière navigation significative et de nuit face au vent et au moteur qui termine 4 mois de navigation globalement vers l’Est et globalement face au vent ou au près. Nous avons donc choisi une belle fenêtre météo sans vent ni vagues et somme impatients que naviguer au travers car Ysun est très rapide au travers!

 

mai 19

Retour à St John avec un nouveau bateaucopain

Encore une rechute! Il devrait y avoir un nom pour la passion de St John! En tout cas nos sommes gravement atteints par ce mal qui a pour symptômes l’attractivité irrépressible pour les mouillages de la côte Nord de St John!

Cette fois ce n’est (presque) pas nôtre faute! Nous avons rencontré le voilier Khujada 2 et son sympathique équipage franco anglais avec 3 enfants à bord. Nous avons eu la chance de les croiser à Tortola pendant que nous faisions réparer notre guindeau à Sopers Hole. Le contact est tout de suite très bien passé entre nos 2 équipages et les enfants étaient tellement contents de trouver des copains que nous avons un peu suivi Khujada qui naviguait dans le sens inverse du notre.

Nous avons donc refait Maho Bay, Annaberg plantation, Watermeloon Cay. C’est aussi un grand plaisir de pouvoir prendre le temps de retourner dans des lieux connus. On a l’impression d’y être un peu plus chez nous!

Et bien entendu nous avons revu également les biches dans les forêts qui bordent les plages de St John pour le plus grand plaisir de Baptiste!

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Les enfants s’en sont donnés à cœur joie sur la plage avec leurs nouveaux copains et nous avons profité de la compagnie d’Albane, Julian et leurs 3 enfants pour des apéros dîner très sympas sur nos bateaux respectifs. Sans oublier un bon goûter crêpes nutella après la plage!

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Les Khujada sont partis de Porthsmouth sur leur voilier, un OVNI de 40 pieds magnifique et très bien équipé, avec l’intention de passer plusieurs années en mer et de faire le tour du monde. Ils ont finalement décidé de rentrer après une transat et 1 an de voyage et mettront fin mai leur bateau sur un cargo qui leur livrera en Angleterre sans qu’ils aient à prendre la mer pour une transat retour toujours un peu plus hasardeuse que l’aller.

Nous passerons finalement 5 jours ensemble avant de repartir pour poursuivre notre visite des BVI. Une super rencontre! Bon vent à vous pour la suite!

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mai 19

Les Iles Vierges Britanniques, Jost Van Dyke

Ayant enfin réussi à quitter St John qui restera dans notre livre de bord comme l’une de nos plus belles escales, nous commençons notre exploration des Iles Vierges Britanniques ou BVI pour British Virgin Islands.

 

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Les BVI sont situées à moins de 2km des USVI dans leur partie la plus à l’Ouest. Nous sommes passés plusieurs fois d’un pays à un autre ce qui nécessite théoriquement de refaire les formalités à chaque fois mais comme nous avions fait les formalités d’entrée dans chacun des deux pays, nous étions en règle en cas de contrôle! Ceci étant, contrairement à Puerto Rico ou St Thomas, nous n’avons croisé ici aucun bateau des autorités donc je me demande si les contrôles sont légion!

Les BVI sont très fréquentées par les plaisanciers et surtout ceux qui passent une semaine ou deux à bord d’un bateau de location des compagnies Moorings, Dream Yacht Charter ou Sunsail. Leurs bateaux sont très reconnaissables car ils arborent les couleurs de leurs agences de location respectives. La densité de bateaux de location a des effets pervers sur les mouillages puisqu’il est devenu “sport national” aux BVI pour les hôtels et restaurants du bord de mer, d’installer des bouées d’amarrage en face de leur établissement. Evidemment, ils monnayent ces mouillages 30 $ la nuit ce qui est parfaitement indolore pour le plaisancier en vacances 2 semaines mais qui est moins bon marché lorsque l’on passe un an en mer! Lorsque la mise en place de bouées permet de protéger les fonds marins ou de proposer un mouillage dans des eaux profondes passe encore. Le service est réel. Lorsqu’un mouillage à 7m de profondeur dans du sable parfait pour mettre l’ancre est surchargé par les bouées à 30$ la nuit, ça fait râler son capitaine… Cependant, il reste possible de mouiller sur ancre dans de nombreux endroits aux BVI.

Les BVI sont composés d’un grand nombre d’îles et d’îlots dont 4 îles principales: Tortola, l’île capitale, Jost Van Dyke, Anegada et Virgin Gorda. A ceci s’ajoutent d’autres îles plus petites occupées par un hôtel ou un bar/restaurant comme Norman Island, Peter Island ou Cooper Island sur lesquelles nous sommes également passés.

Suivant la légende, Jost Van Dyke a pris le nom d’un pirate hollandais du XVIIième siècle. Aujourd’hui on y compte à peine 300 habitants qui vivent du tourisme de la plaisance sur une île très peu urbanisée. Jost Van Dyke est aussi très connue pour son bar/resto/boite de nuit, le Foxy’s.

Nous avons abordé Jost Van Dyke (JVD) depuis l’Ouest de Tortola et avons mouillé la journée sur Sandy spit, une toute petite île de sable à l’Est de JVD proposant un beau décor paradisiaque et un sable parfait pour que les enfants y établissent leur terrain de jeu.

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Nous partons juste avant le déjeuner et l’arrivée d’autres annexes de plaisanciers venus eux aussi chercher leur bout de paradis mais débarquant avec glacières, pack de bières et transformant en porte serviette le joli et unique cocotier de ce petit confetti de sable. Heureusement que nous étions là un peu avant pour les photos :)

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Nous avions décidé de sacrifier à la tradition et d’aller boire un verre au Foxy. Nous avons donc fait route vers Great Harbour, la baie dans laquelle est installé le célèbre établissement. Nous essayons de mettre l’ancre dans la seule zone dépourvue de bouées d’amarrage. Evidemment, le sol est rocheux, l’ancre n’accroche pas. Nous décidons de remonter la chaîne pour essayer un peu plus loin avant d’abandonner pour une bouée. Et là… Plus de guindeau! Rechute du moteur… Rien à faire pour le refaire redémarrer et notre ancre est au fond avec les 40m de chaîne. Même pas possible de passer la nuit là puisque notre ancre n’a pas accroché sur la roche et que nous risquons de déraper en cas de coup de vent dans la nuit…

Après un appel à Punch Croisières pour qu’il nous trouvent une solution, je remonte l’ancre à la main ce qui finalement n’a pas été si difficile que cela. Anne, à la barre pour la première fois pour ce genre de manœuvre (d’habitude elle gère l’ancre) a beaucoup aidé à ce que je puisse relever le mouillage avec mes petits bras musclés 😉

Malheureusement, plus de place sur les bouées du Foxy, il fait encore jour, nous décidons de mettre cap plein Sud pour prendre une bouée à St John. Au moins celles là sont à 15$ et on finance le parc naturel! Pour ne rien gâcher, nous retournons à Trunk Bay, notre mouillage préféré. Décidément St John a une vraie force d’attraction sur nous!

Le lendemain, Punch Croisières nous a mis en relation avec un technicien qui réussit à faire repartir le moteur en le démontant et en nettoyant les charbons. Maintenant je sais faire la manip, cela nous évitera d’avoir à appeler quelqu’un la prochaine fois! On a raté le Foxy mais après tout les enfants préfèrent la plage aux bars à la mode!

mai 16

Visite de Annaberg Plantation à St John

St John est une ancienne île Danoise sur laquelle ces derniers avaient, comme les autres nations européennes, installé de nombreuses plantations. A la fin de l’esclavage, ces plantations retournèrent à l’abandon mais on trouve encore aujourd’hui des ruines au détour des nombreux sentiers qui sillonnent l’île.

Annaberg est l’une de ces anciennes plantations. Elle est en outre facilement accessible depuis le mouillage de Leinster Bay par un petit sentier qui longe le rivage. Elle a été restaurée par le Parc National et on y trouve des panneaux explicatifs très instructifs sur le fonctionnement de la plantation.

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La canne à sucre y était concassée entre de gros rouleaux mis en mouvement par des moulins à vent comme celui que l’on peut voir sur la photo ci-dessus.

Lorsque le vent ne soufflait pas, une petite plateforme circulaire en terrasse au sommet de la plantation accueillait des chevaux de trait qui mettaient en mouvement le même type de concasseur et permettaient ainsi de poursuivre la production. Le jus de canne était récupéré dans des rigoles et acheminé dans une salle à un niveau inférieur pour y être bouilli.

A Annaberg, on trouve les vestiges de cette salle, véritable coeur des installations de la plantation. D’immenses cuves portaient le jus de canne à ébullition jusqu’à ce que ce dernier soit transformé en sirop par évaporation de son eau. Le sirop était ensuite disposé dans des bacs en bois afin que le sucre cristallise et qu’il soit récolté.

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Evidemment, tout cela ne fonctionnait que grâce aux esclaves qui approvisionnaient le moulin en canne et qui travaillaient dans des conditions épouvantables pour faire tourner la plantation…

Lorsque nous terminons la visite de la plantation c’est le coucher du soleil qui nous permet de prendre quelques photos de nos 3 moussaillons.

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En descendant le petit sentier qui nous ramène au bateau nous croisons de nombreuses biches peu farouches qui nous observent de loin et qui captivent les enfants. Baptiste, mixant probablement le mot biche avec le “chut” que nous faisons pour qu’il ne les effraie pas nous raconté plus tard tout content qu’il avait vu des « pchitt ».

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mai 14

Les plages sublimes de St John

Non, nous ne nous en lassons pas! Voila bientôt presque 2 semaines que nous sommes à St John et c’est très dur de partir de cette île qui restera probablement un de nos grands coups de cœur du voyage. Non seulement, l’île est préservée des constructions immobilières et du tourisme de masse grâce à son parc naturel mais elle offre également les plus belles plages que nous ayons vu depuis notre départ. Certes, nous ne sommes pas comme à Blanquilla, sur une île déserte à plusieurs dizaines d’heures de navigation de toute civilisation mais les couleurs sont au rendez vous et les îles Vierges sont à la hauteur de leur réputation!

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Notre préférée de la côte Nord c’est Trunk Bay. Pour ne rien gâcher, on n’y trouve que 4 bouées et on s’y sent un peu plus “chez nous” que sur les autres plages qui proposent un peu plus de bouées d’amarrage (mais franchement, on ne se marche pas dessus non plus!). A trunk bay on trouve même des douches derrière la plage, complètement intégrées à la végétation, cachées par les cocotiers et la mangrove.

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Evidemment en ce moment c’est plage tous les jours et les enfants apprécient cette eau cristalline au moins autant que nous!

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Non loin de Trunk Bay, on trouve Hawknest Bay qui est encore plus sauvage.

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Il y a des petits récifs un peu partout autour des plages et donc des possibilités de voir de beaux coraux et tous les poissons classiques de Caraïbes. Sur tous les mouillages on croise également tortues et raies qui partagent cet espace avec les bateaux de passage. Le soir, ces petites baies sont d’un calme absolu mis à part quelques mouettes qui se chamaillent.

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[video] balades sous marines à St John: 2 minutes dans la vie d’une tortue

Petite vidéo d’une tortue rencontrée à Watermeloon Cay St John aux Iles Vierges Américaines.

Vous la verrez manger sur le récif à côté de magnifiques anges gris puis remonter pour prendre sa respiration et replonger. Elle devait faire un peu plus de 80cm de long.

J’ai cessé de la suivre à 8m de profondeur (je suis moins bon en apnée qu’une tortue!). Elle s’est laissé approcher sans aucun problème et j’ai bien pris soin de ne pas la gêner ni évidemment la toucher. Elle a à peine été dérangée dans son activité!

Lorsqu’elle grignotait le corail, on entendait tout autour d’elle le bruit que faisait son bec.

C’est une très belle expérience de snorkelling!

 

 

 

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